Je t'espère tant…

Mon cœur a mal:
La peur le ronge
Mais j'entends en songe
L'espoir qui timbale.

Mon cœur fût trahi
Mais attend impatient
Le prochain samedi
Où il t'espère tendrement.

Il t'espère car il ne veut
Se blesser davantage
En se faisant partage
De ce qui le rend si heureux.

Il t'espère sans cesse
Car il sait bien qu'un jour
Il te criera sans faiblesse:
«Je t'aime! mon amour…»

février 1991

© Fabien Niñoles 1991
Notes de l'auteur.